mardi 12 janvier 2010

Bien prendre les NOTAM

Consulter les NOTAM parait chose aisée aujourd'hui : on se connecte sur internet et hop, en deux temps trois mouvements, tous les messages apparaissent. Tous ?... En êtes-vous bien sûr ?


Petite histoire vraie par une belle journée d’été. Un pilote privé décolle d’un aérodrome de la région lilloise pour se rendre dans l’ouest de la région parisienne. Lors de la préparation de son vol, il consulte les NOTAM (NOtice To AirMen) sur le site du SIA et à sa grande surprise, il n’obtient pour seule réponse qu’un laconique « Il n’existe pas de NOTAM répondant à la demande ». Méfiant au regard de la distance à parcourir (quand même un bon tiers de la France), il modifie sa demande en cliquant sur le lien « Complet » au lieu de « Résumé » mais il n’obtient pas d’autre résultat.
C’est donc en toute confiance qu’il part. Pris d’un doute pendant le vol, il contacte le contrôle militaire d’Evreux. Ce dernier, à la limite de la panique, le prend immédiatement en charge et le fait monter de 200 ft, puis tourner à droite, puis redescendre de 500 ft, tourner à gauche, etc. En fait, nous sommes le 14 juillet et notre pilote s’est retrouvé en plein milieu du dispositif de mise en place du défilé aérien militaire, le tout sensé être protégé par une ZRT !
Comment un pilote à priori expérimenté a-t il pu se retrouver confronté de toute bonne foi à une telle situation ?


vendredi 1 janvier 2010

Êtes-vous calé en altimétrie ?

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir un peu bas en vent-arrière ? Avez-vous déjà eu la surprise une fois posé de retrouver votre altimètre en dessous de zéro ?


Et en IFR, à qui n’est il jamais arrivé de voir rentrer le glide bien trop tôt sur un ILS et de ne pas comprendre tout de suite pourquoi ? Le point commun entre toutes ces petites mésaventures : un mauvais calage altimétrique.
Pourquoi y a-t il différents calages et comment passer de l’un à l’autre
sans se tromper ?
Les réponses à ces questions vont vous servir aussi bien pour passer l’examen théorique que pour voler en sécurité comme par exemple vérifier si le FL65 est suffisant pour passer au dessus d’une antenne à l’altitude de 5800 ft avec une marge de 500 ft.